« Dangereux délinquants – refusent l’intégration – facteur d’insécurité ». Ces phrases, affichées sur les murs de LMCU le 9 octobre par un artiste anonyme, accompagnaient des photographies d’enfants Roms, nous confrontant au regard porté par notre société sur cette jeunesse en souffrance.
Les Roms sont nomades par nécessité, pour s’adapter au rejet et persécutions. Ils seraient 3000 dans la région. Malgré la circulaire interministérielle d’août 2012 prévoyant la fin des expulsions sans solution, aucune stratégie nationale d’accompagnement et d’insertion des Roms n’a été mise en place, laissant les autorités locales prendre seules des initiatives.